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Cet agriculteur découvre par hasard un gisement d’or estimé à 115 millions d’euros, le gouvernement saisie les terres sans dédomagement

Un champ retourné, une lueur inhabituelle, puis l’impensable : un gisement aurifère tout juste sous les bottes. Ce que cet agriculteur pensait être une anomalie s’est transformé en une affaire d’État.

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Lorsque Michel A., un céréalier des Cévennes, a entrepris de creuser une tranchée pour installer un nouveau système d’irrigation, il n’imaginait pas déraciner ce qui allait bouleverser sa vie. Au lieu des cailloux habituels, des fragments métalliques au reflet jaune poussiéreux attiraient l’œil. « J’ai cru à du cuivre oxydé, ou peut-être une canette ancienne », confiera-t-il plus tard. Les analyses, elles, ne laissaient aucun doute : de l’or, à l’état presque pur, disséminé sur plusieurs hectares.

Une trouvaille estimée à 115 millions d’euros

Les experts, appelés en urgence quelques jours après la découverte, ont rapidement quantifié le gisement. Les estimations ont affolé les compteurs : un potentiel de 3,2 tonnes d’or brut, disséminé à faible profondeur, soit une valorisation d’environ 115 millions d’euros selon le cours actuel. Une somme colossale, inespérée pour Michel et sa famille dont les terres n’ont jamais rien produit d’autre que des tonnes de blé et de fatigue.

Le site se situe à la frontière du parc national des Cévennes, un territoire protégé. C’est là que l’affaire a basculé.

La réquisition soudaine de l’État

Le 28 août, Michel reçoit un courrier recommandé, tamponné du ministère de la Transition écologique. L’objet : « réquisition de terrain pour préservation d’un gisement stratégique ». Aucun avertissement préalable, aucune consultation. La désillusion est brutale. L’État procédait en réalité à une expropriation sur la base du décret 2025-315, relatif aux « substances minérales stratégiques pour la souveraineté nationale ».

“Ils ont débarqué avec des artilleurs et des géomètres, marqué des zones à la bombe orange, puis fermé les accès. On a été chassés comme des chiens de nos propres champs”, m’a confié Michel, la voix tremblante.

Pas un euro de compensation, malgré la loi

La doctrine française est claire : le sous-sol appartient à l’État, selon le Code minier. Mais dans les faits, même en cas d’extraction sur une propriété privée, une indemnisation est habituellement versée. Sauf que là, rien.

L’avis d’expropriation précise uniquement :

  • Durée de la réquisition : indéterminée
  • Objet : réserve stratégique de métaux critiques
  • Indemnisation : « non applicable dans ce cas précis »

Contacté, le ministère a confirmé que ce type de gisement est désormais classé en zone de priorité nationale, ce qui suspend automatiquement tout mécanisme de compensation financière. Le raisonnement officiel : la valeur écologique du site primerait sur toute extraction, mais ne justifierait pas non plus de dédommager une activité agricole « sans incidences démontrées sur le long terme ».

Une affaire au parfum de manipulation ?

Quelques jours après les premiers frissons médiatiques, une autre question a émergé sur les réseaux : et si cette affaire n’était qu’un habile canular ? Plusieurs experts indépendants peinent à croiser les sources. Pas de publication officielle sur les bases de données géologiques. Aucune entreprise mandatée par l’État n’a été identifiée pour procéder à des forages. Et surtout : aucun arrêté préfectoral signé ne figure dans les registres départementaux à la date mentionnée.

Pourtant, les images que Michel a montrées – une dizaine de roches veineuses, une balance de précision affichant plus de 98% de pureté métal – ont semé le doute. Est-ce un mensonge élaboré pour dénoncer les abus juridiques de l’État ? Ou bien une information filtrée volontairement pour éviter la ruée vers l’or ?

Ce que dit le droit

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Code minier L111-1 Les substances situées à plus de 10 mètres sous la surface sont propriété de l’État.
Décret 2025-315 L’État peut réquisitionner un terrain pour protection ou exploitation de ressources critiques.
Indemnisation Versée au cas par cas, sauf exonération précisée dans un décret de souveraineté.

L’impact local et les réactions

Dans le village de Saint-André-de-Lancize, la surprise a laissé place à la colère. Les élus locaux dénoncent une opération opaque. Le maire, Claire V., parle d’ »un précédent dangereux ». D’autant que l’activité agricole de Michel employait quatre saisonniers réguliers et alimentait l’un des derniers moulins de la région.

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Certains voient dans cette affaire un effet direct de la nouvelle politique minière du gouvernement français, qui relocalise les approvisionnements en terres rares et métaux stratégiques, sans tenir compte des réalités du terrain.

Signal faible ou scandale d’État ?

Impossible à ce stade de vérifier indépendamment toute la chaîne des événements. Officiellement, les autorités parlent d’un « lieu sensible classé ». Officieusement, des géologues contredisent la version officielle. Entre faits, silences administratifs et soupçons de mensonge organisé, une chose est certaine : cette histoire d’or interdit ne laisse personne indifférent.

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