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Une étude révèle que 3 % des pièces de 2€ en circulation ont une valeur supérieur à leur valeur monétaire, voici les plus recherchées

Elles passent de main en main sans que personne ne s’en doute. Pourtant, certaines pièces de 2€ cachent une valeur bien supérieure à leur affichage. Une récente étude avance même un chiffre frappant : 3 % d’entre elles seraient recherchées par les collectionneurs.

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En ouvrant mon portefeuille l’autre jour, je suis tombé sur trois pièces de 2€ d’apparence banale. Rien ne les distinguait, et pourtant, je me suis souvenu d’un chiffre intriguant entendu récemment : 3 % des pièces de 2€ auraient, en réalité, une valeur bien plus élevée. La curiosité m’a poussé à enquêter. Et les résultats sont aussi surprenants que révélateurs.

Quand une pièce ordinaire cache une fortune potentielle

Le chiffre de 3 % vient d’une estimation publiée dans un rapport interne d’un cercle numismatique européen, relayé récemment par plusieurs experts. L’étude, bien que sujette à débat pour sa méthodologie, évoque un pourcentage de 2€ en circulation ayant une cote supérieure à leur valeur faciale, en raison de leur rareté, d’un tirage limité, ou d’une erreur de frappe.

Ce chiffre, qu’on pourrait considérer à la marge, devient soudainement plus concret lorsqu’on comprend que, sur environ 250 millions de pièces de 2€ frappées chaque année dans la zone euro, cela ferait plus de 7 millions de pièces potentiellement valorisées.

Les plus cotées : Monaco en tête de peloton

Parmi les pièces de 2€ les plus recherchées par les collectionneurs, certaines atteignent des prix stupéfiants. Les voici, avec leurs caractéristiques et cotations récentes sur le marché :

Pièce Année État Tirage Valeur estimée
Monaco – Grace Kelly 2007 BU / BE 20 001 1 500€ à 4 000€
Monaco – Château 2015 Belle Épreuve 10 000 2 850€
Saint-Marin – Borghesi 2004 UNC / BU 110 000 1 200€ à 2 800€
Vatican – Sede Vacante 2005 BU 85 000 1 500€ à 2 000€

Les anecdotes de collectionneurs : quand le hasard rapporte gros

Un collectionneur que j’ai rencontré à Lyon, François Delorme, m’a confié : « Je suis tombé sur une pièce de Saint-Marin en 2004 en rendant la monnaie d’un péage en Italie. À l’époque, je ne connaissais rien, mais dans une bourse aux collections, on m’en a offert 1 000€. J’ai cru à une blague. »

Ce genre d’histoires, même rares, nourrit tout un pan de pratiques populaires. Entre vide-greniers et forums spécialisés, les signalements de trouvailles se multiplient. Une partie des pièces recherchées circule encore dans les poches sans que leurs propriétaires ne soupçonnent leur valeur.

Erreurs de frappe : petits défauts, grosses valeurs

Autre catégorie de pièces très convoitées : les ratés de fabrication. Loin d’être des défauts indésirables, ces anomalies deviennent des trésors pour les collectionneurs. Voici quelques exemples notables :

  • Allemagne 2008 : carte de l’Union sans frontières — environ 30 000 exemplaires, jusqu’à 1 000€
  • France 2013 : Traité de l’Élysée avec étoiles décentrées — rare en circulation, cotée à plus de 10 000€

Ces pièces, repérées bien après leur émission, prennent rapidement de la valeur lorsqu’elles sont authentifiées.

Les pièces françaises : accessibilité et côtes modérées

Côté français, les valeurs ne s’envolent pas aussi haut, mais certaines émissions sortent du lot, surtout en coffret ou version colorée :

  • Euro 2016 version colorée : autour de 15€
  • François Mitterrand 2016 en boîte BE : environ 20€
  • Auguste Rodin 2017 – Coffret trio : près de 30€

Ces pièces visent surtout les collectionneurs débutants ou les acheteurs impulsifs des institutions monétaires nationales.

Mais où est donc cette fameuse pièce de 2€ ?

Finalement, que penser des fameux « 3 % » en question ? Après avoir interrogé plusieurs numismates et observateurs du marché, aucun ne peut valider ce chiffre de manière formelle. Olivier Goujon, numismate basé à Paris, nuance :

« Dire que 3 % des pièces en circulation valent plus de 2€ me semble très optimiste. Mais il est vrai qu’un nombre non négligeable de pièces ont une valeur de collection, surtout venant de petits États ou avec des anomalies. »

La prudence reste donc de mise : la majorité des pièces de 2€ restent communes, mais quelques-unes peuvent, en silence, valoir bien plus. Vérifier une pièce inhabituelle ne coûte rien, mais pourrait rapporter beaucoup.

Un marché discret, mais bien vivant

Les plateformes d’enchères et les salons spécialisés témoignent de l’intérêt croissant pour ce segment particulier de la numismatique. Derrière une pièce aux contours familiers peut se cacher une rareté insoupçonnée. À défaut de tomber sur une Grace Kelly, une pièce de 2002 du Vatican peut, elle aussi, aider à payer un mois d’électricité.

Alors, oui, votre pièce de 2€ peut valoir bien plus. Mais un tri rigoureux et un peu de connaissance restent nécessaires pour distinguer la pépite de la simple monnaie de poche.

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